[Test logiciel] Mon premier vrai roadbook de trail avec Course Generator
Alors que nous avons, Anne-Claire et moi, démarré la préparation pour la Saintélyon avec un plan d’entrainement de 12 semaines concocté par maitre Olivier Gaillard, nous sommes en fin de préparation d’un objectif intermédiaire que nous apprécions beaucoup : l’Alesia Trail qui a lieu Dimanche 28 septembre.
L’année dernière , nous nous sommes alignés sur le 25 km de ce même trail, la « Tendinix ». Il s’agissait de notre deuxième trail après le Lozère Trail 14km. Que de chemin parcouru depuis. Ce sera cette fois « La Mandubienne », 34 km pour 1100m de dénivelé positif, . Lors de notre dernier trail en Islande, j’avais commencé à gérer les temps de passage de façon simpliste, en utilisant un découpage en pourcentage d’effort par portion du parcours, découpage fourni par l’organisation. Ça nous a servi de guide tout le long de la course et nous avons quasiment respecté tous nos points de passage pour finir à seulement 8 mn de notre objectif. Sur 55km et pour deux débutants, cela ne semble pas mal du tout.
Du coup, l’envie de gérer désormais ces temps via un roadbook adéquat m’a amené à m’intéresser aux outils utilisés par la communauté des coureurs. Je connaissais l’outil en ligne de Michel Bowie mais cela suppose qu’il crée lui-même le paramètrage de la course. Ceci dit, je pense que je finirais par m’aligner sur des courses qu’il connait bien et je comparerais les deux approches. Ou des 3 puisqu’il existe aussi Soft Run sur le même principe.
Voulant créer moi-même mon paramètrage à partir d’une trace GPS récupérée au format GPX-Track via openrunner.fr, je suis tombé sur ce logiciel Course Generator, gratuit et développé par le créateur du site DPSite. Passé la déception de n’avoir qu’une version pour PC sous Windows – je suis plutôt Mac mais heureusement j’ai aussi un PC pour le boulot- je me lance en important la trace et en découvrant les différents paramètres de ce logiciel dont j’ignore totalement la rigueur scientifique.
De ce que je comprends, le logiciel prend en compte :
– Les points remarquables de votre parcours : ravito, barrière horaire, point le plus haut, le plus bas …
– La nature du terrain avec un coefficient de difficulté (le même que Soft Run).
– Une évolution d’un coefficient de fatigue que j’ai du mal à définir. On verra à l’usage.
– une courbe de vitesse par % de pente. Le logiciel vous fournit des courbes par défaut à partir de l’allure que vous comptez avoir sur le plat. J’ai pris une allure marathon à 75/80% de VMA. Ce qui constitue une véritable ambition de ma part. J’ai toujours fait attention jusqu’à présent à ne pas trop prendre de risque sur le plat en me limitant un peu trop à une endurance fondamentale. Au point de ralentir en Islande, sur une portion roulante de 16 km.
Une fois choisie ma courbe parmi celles proposées, cela donne des allures en montée et descente que je ne vérifie sur aucun de mes trails précédents, analysés via Strava. Heureusement, vous pouvez personnaliser cette courbe en fonction de votre expérience. J’ai donc un peu diminuer les vitesses en montée et en descente (mon point faible).
Pour positionner les ravitos et les barrières horaires, la carte Google Maps et la vue satellite m’ont bien aidé. D’autant que je connais au moins 2 ravitos communs au parcours du 25 km de l’année dernière. J’ai même droit à des petits logos sympas pour distinguer les ravitos en solide des simples points d’eau. Je positionne le coefficient du terrain à « facile » pour tous les points GPS, même si je me rappelle d’endroits un peu techniques. Mais dans l’ensemble, en moyenne, cela devrait convenir si la météo est au beau fixe.
Une fois le calcul lancé, j’obtiens une jolie prévision à un peu moins de 4h. Ambitieux je vous dis. Sur le 25, j’étais à 3h02. Mais j’ai quand même le droit d’espérer avoir progresser. Déjà ma VMA a gagné 0,5 km/h à 15,5 au dernier test, il y a deux semaines.
Un clic plus tard, je me retrouve avec un joli « mini roadbook » du plus bel effet, avec tous mes points de passage. Je peux même définir quelles informations j’ai dans les étiquettes. J’aurais aimé avoir une fourchette de prévision plutôt qu’une prévision unique mais, pour un début, ce n’est pas si mal. Je peux également, et cela ne gâte rien, exporter les points remarquables – waypoints chez Garmin- et le tracé dans ma Garmin Fenix 2.
Nous verrons dimanche si je tiens cette gestion de course.
N’oubliez pas le site du créateur avec les explications et le lien de téléchargement gratuit, c’est par ici.
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