CR Course des Terrils – 28/29 Septembre 2013
Après la Bourgogne de l’Alesia Trail, le week-end dernier, nous voilà repartis, Anne-Claire et moi, cette fois vers les contrées nordiques. Direction Raismes, (ça se prononce «rème») dans la banlieue de Valenciennes, pour la Course des Terrils.
Encore un coup de coeur après une rencontre avec les organisateurs sur leur stand pour le Running Expo. Ils nous avaient vanté cette 30ème édition qu’il ne fallait pas rater vu qu’elle comprenait la «Course des Allumés», nocturne de 9km qui n’a lieu que tous les 5 ans. Tout ça dans un haut-lieu du patrimoine minier, le Parc Naturel Régional de Scrape-Escaut. On nous promet donc de la culture, de l’ambiance et un parcours original passant par de vrais terrils, tout ça dans une région dont on connait déjà la chaleur des habitants (et pas seulement à cause d’Enrico). Vendu.
L’avantage du Nord c’est qu’en 2 heures maximum, via l’A1 et l’A2, on peut y être en voiture depuis Paris. Nous partons donc, calmement, Samedi après un déjeuner dans un petit restaurant d’inspiration italienne de Montrouge : un semblant de pasta party pour la course de ce soir.
Cette semaine a été bizarre. Je suis toujours un plan d’entrainement basé sur les «20 km de Paris» qui ont lieu dans 2 semaines. J’ai fait un trail de 25 km le week-end dernier et ai essayé de respecter une récupération digne de ce nom. J’ai aussi commencé à augmenter les sucres lents Jeudi soir comme avant toutes les courses, en me «gavant» lors de la Pasta Running Party mensuelle de la Runnosphère. Bref, je me sens «entre 3 eaux». Avec une légère appréhension d’avoir voulu en faire trop pendant une courte période : le fun du trail, les entrainements Urban Running pour les 20K, deux courses à une semaine d’intervalle. Si après ça je finis blessé, je ne vais pas jouer le gars qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Bien sur, j’ai une excuse personnelle toute trouvée. Après tout, les deux trails ne sont jamais que des sorties longues améliorées dans le cadre de mon entrainement. Je vais d’ailleurs les faire en endurance fondamentale. Promis. Le genre de bonne résolution qui tient à peu près 5 secondes au départ d’une course, avant d’être sacrifié sur l’autel de l’effet de groupe. Ceci dit, avec le recul, je m’en sors bien même si je sens que j’ai flingué tout espoir de faire un temps sympa sur les 20 km de Paris. De toute façon, je n’étais pas vraiment motivé pour cette course sur route.
Mais revenons au Nord. Pour faire mentir les clichés, Météo France annonce un temps plus que maussade sur toute la France sauf sur une bande Nord à Nord-Est. Valenciennes est donc comprise dans la zone chanceuse. On a presque trop chaud.
Jour 1 – Les Allumés
Après quelques misères routières dues à des travaux et aux déviations inhérentes, après avoir pris possession de notre chambre dans un charmant petit hôtel en plastique de la ZAC du coin, nous arrivons vers 17h30 sur le site de la base de loisirs de Raismes. Enfin l’ambiance d’un site de course. On y est vite accroc. Et là ils ont mis le paquet. Le village est dans un parc devant le Chateau de la Princesse. C’est le nom du site. Et le nouveau partenaire «local» de la course, Kalenji, a visiblement mis des moyens à la hauteur de la fête.
Je croise d’ailleurs l’équipe de la Runnosphère qui va tester une lumière dans un harnais abdominal que la marque doit sortir. Ils ressemblent tous à Tony Stark dans Iron Man.
Nous allons directement retirer nos dossards et notre premier t-shirt, celui de la nocturne. Il faudra revenir demain avec le dossard à la fin du 16 km pour avoir le 2ème t-shirt. Parfait. A cette heure, nous ne sommes pas encore sûrs de faire le 16 le lendemain. Nous nous sommes inscrits aux deux parce que nous avons peur de regretter de faire trop court avec seulement 9 km.
Le départ est à 20h … sur le papier. Le speaker nous annonce que nous sommes près de 2000 et que nous partons en 3 vagues selon les numéros de dossard. Nous sommes dans la dernière. Tant pis.
En fait, il n’y a aucun contrôle des vagues et le sas de départ est vite un joyeux bazar où les gens patientent en se refroidissant vite et se réchauffent avec de grands éclats de rire sur des vannes pas toujours de bon gout. Anne-Claire, avec son water-bag dans le dos, a droit à un «hey chérie, tu vas sauter où avec ton parachute ?». Je pense qu’elle n’a pas du entendre. Le public de ce peloton bigarré est là pour la fête. Très peu ont des looks de trailers. Ils ont l’air de partir pour un simple footing, si ce n’est l’inévitable frontale. Certains ont même du abuser d’une boisson d’attente locale pétillante de la marque Jenlain.
D’autres ont préféré le casque de mineur et le noir sur le visage. On est bien dans la Course des Terrils, on est bien dans le Nord. On est bien tout court. Sauf que l’impatience se fait ressentir. C’est très long entre chaque vague. On ne voit jamais le bout. Les coups de pistolet se suivent mais nous n’avançons pas.
Nous démarrons à 20h28. A mon avis, les premiers partis, dont la Kalenji Team et leur leader Thierry Breuil, ne doivent pas être loin de l’arrivée.
Malgré les vagues, on est encore trop nombreux pour la largeur du chemin. Les premiers kilomètres donnent le La : il va y avoir des bouchons à chaque rétrécissement et passage un peu technique. Autant se mettre en mode ballade et sortir la GoPro. C’est la première fois que nous participons à ce que l’on appelle «un ballet des frontales». C’est sympa. D’autant que Kalenji ayant offert un beau t-shirt jaune fluo aux coureurs, on voit très bien les gens devant nous.
Il ne faut pas longtemps avant d’entendre un public un peu plus enthousiaste et bruyant. Avant le 2ème km, nous arrivons au premier terril : le Sabatier Sud. Nous ne savons pas ce que cela veut dire mais on nous a prévenu qu’on allait l’attaquer de front. Nous ne tardons pas à découvrir ce que cela suppose. La montée se fait au petit bonheur la chance, sur une pente à 15% et un sol sablonneux très peu stable. On recule d’un demi-pas à chaque pas. Le public est vraiment à fond et hurle des encouragements tout le long du côté gauche que j’ai choisi. Je range vite la GoPro dans ma ceinture, j’ai besoin de mes mains pour avancer. Les appuis sont difficiles à anticiper et à ce moment je me rends compte que … ma frontale n’est pas allumée depuis le début («boulet !!!», toutes mes interventions vidéos sont dans le noir).
Ah ce terril ! J’en ai entendu sur lui. C’est le plus petit des deux que nous avons à passer. Mais c’est le plus redouté. Un homme assez âgé me disait, dans le sas, qu’il n’avait pas réussi à le gravir l’année dernière. Ca tire sur les jambes effectivement. Mais c’est finalement de courte durée. Arrivé en haut, haletant, je suis presque déçu. Peut-être que je suis réellement devenu un masochiste du dénivelé positif. Il va falloir que je me calme avec ça en faisant un vrai bon gros trail de montagne un jour.
Les gens des différents groupes se cherchent et s’appellent dans une bonne cacophonie. Je rallume la GoPro et cherche ma chérie. Pas de trace. Elle est déjà partie dans la descente. Descente courte puisque ça remonte encore un peu derrière. Mais pas de quoi ralentir. La vraie descente qui suit s’avère assez technique. Aucune chance que je rattrape ma gazelle d’épouse. La descente accidentée c’est ma faiblesse, c’est visiblement sa force et son «kiff». En plus, il y a du monde. Nous sommes arrivés en haut du terril en rangée horizontale et nous nous retrouvons en file indienne dans un petit single. Le Bazar continue. En bas du terril, nous croisons quasiment ceux qui montent. Une fois passée cette descente, nous passons devant le chevalet, une grande tour métallique vestige du travail minier, avec un son et lumière du plus bel effet et des figurants illustrant le métier. Superbe et émouvant.
Le deuxième terril n’est pas très éloigné, vers le 4ème kilomètre. Mais nous l’attaquons par un chemin. Rien à voir avec l’exercice précédent. On est dans une pente classique pour un trail. J’essaie de doubler un peu la cohue marchante pour relancer un peu. Je retrouve Anne-Claire au milieu des marcheurs. Je prends de l’avance sur la montée mais bien sur, je la vois virevolter dans la descente et passer plein de gens prudents qui m’empêchent de la rejoindre. Elle ne semble même pas être gênée par la nuit. Après la descente du 2ème terril, la route s’élargit. J’accélère malgré un sol qui ressemble à du pavé. Et là, surprise, j’ai bien fait 200m à fond quand je retrouve Anne-Claire, tranquille en endurance. Elle a vraiment du envoyer dans la descente pour m’avoir mis autant d’avance. J’ai un peu forcé et découvre que je peux encore avoir des points de côtés, chose que j’ai vraiment beaucoup travaillé à mes débuts en running. Je ralentis, j’expire à fond en me contentant d’une endurance cool au côté de ma chérie. Une fois remis, je relance un peu pour ne pas m’endormir.
Le reste du parcours dans la forêt est finalement plat comme le plat pays. Hormis quelques flaques de boue, on peut rouler. Je prends un verre d’eau au ravitaillement du 6ème km et avale un gel pour calmer la faim normale à cette heure. Je repars sur une allure plus proche de mon allure semi pour les derniers kilos, la frontale en position la plus éclairante. Je passe beaucoup de monde mais je sais que je n’arriverai pas à faire moins d’une heure. A cette allure, je me sens comme à l’entrainement de course sur route. Je croise un couple qui porte une bannière «10 ans de mariage», je les filme en les félicitant. L’année prochaine, nous fêterons 10 ans de vie commune avec Anne-Claire. Nous comptons aller faire un beau trail au milieu des volcans en Islande. C’est pour ce projet que l’on s’entraine dur tous les deux ensemble.
Très vite, le parc de la base de loisir et l’entrée du château sont là. L’arche Kalenji de arrivée est devant moi. J’ai quelques personnes à reprendre pour essayer une invitation au sprint. C’est toujours sympa sur les derniers mètres. Derrière la ligne, l’ambiance est électrique. Electronique même. Un tunnel de lumière, projeté depuis le château, m’accueille en tournoyant sur la musique de Star Wars. Classe.
1h02. Quoi ? Après les 3h02 de la semaine dernière ? Bon ce n’est pas que je sois à la chasse au chrono, avec le temps que je perds à faire des images sur la GoPro. Mais quand même, on est dans une compétition et ces deux minutes commencent à m’énerver.
Nanoo arrive deux minutes après moi. J’ai juste le temps de préparer la GoPro pour la filmer. Avec un entrainement aussi strict que le mien, ma petite femme va vite avoir le même niveau voir me dépasser. En tout cas, en trail, si je garde l’avantage dans les montées et le roulant, je n’arrive pas à son niveau en descente technique. Le jour où elle finit devant moi, j’invoquerais notre différence d’âge. J’ai encore des réserves de mauvaise foi masculine qu’elle ne soupçonne pas. Même au bout de 10 ans.
Le site s’est transformé en boite de nuit outdoor. Les Black Eyes Peas sentent que la nuit va être bonne. Nous, nous avons d’abord faim. Nous évitons soigneusement la buvette en pensant que nous allons finalement revenir voir nos amis les Terrils demain matin pour l’Authentique et ses 16 km. Pas question d’alcool dans ces conditions. La queue au stand de la soupe à l’oignon nous décourage aussi. Un repli stratégique dans la ZAC de notre hôtel s’impose. Heureusement le Courtepaille voisin sert jusqu’à 23h. Nous débarquons donc, moi en short avec de la boue sur les jambes, Anne Claire dans sa tenue de traileuse, le t-shirt fluo de la course et son petit blouson de cuir acheté dans une boutique fashion de Florence en Italie. Total look !!! Bonjour, le couple. Très peu de coureurs dans la salle. Plutôt des gens qui démarrent leur soirée. Ce sera une petite viande et des pâtes. Encore des pâtes. Et hop, retour dans la chambre en plastique. Elle pue le tabac froid. Cela fait pile un an que j’ai remplacé 22 ans de tabagisme par une addiction à la course à pied. Je me serais passé du souvenir. Le réveil est réglé pour dans 6 heures, histoire de prendre un bon petit dej’ 3h avant la course.
Jour 2 – L’authentique
9h30 du matin. La courte nuit et le petit déjeuner sont déjà loin. Le ciel ne semble pas vouloir faire mentir Météo France. Nous nous échauffons dans le parc visiblement rebalisé pour l’arrivée des courses de la matinée. Les glorieux coureurs des 67km de la Contrebandière sont partis il y a déjà 4 heures.
L’arche de départ a été déplacée par rapport à hier soir. Nous la rejoignons avec les quelques 1000 coureurs de l’Authentique. Cette fois le départ est plus clair et en une seule vague. Ca rigole un peu moins qu’hier soir. On sent qu’il y a plus la concentration habituelle des courses. On est là pour le chrono, sa revanche sur le Terril du Sabatier ou son record personnel.
Anne-Claire et moi oscillons entre la fatigue et l’enthousiasme de retourner de jour sur ce terrain de jeu. Le début du parcours est le même. Donc les deux mêmes terrils qu’hier soir. Un 3ème terril est prévu sur la fin du parcours.
Et le scénario est logiquement le même. Aux alentours d‘1,5 km, le public est toujours aussi bruyant alors qu’on ne voit pas encore le terril tout près. Arrivée au pied du monstre, cette fois, je vois bien mes appuis et je passe pas mal de gens sur l’ascension. Je me permet même de filmer sur une bonne partie de la montée. J’ai l’impression de passer ma frustration du «trop court» de la veille. En fait non. L’arrivée au sommet me surprend encore. Je prends le temps de filmer Nanoo qui arrive et hop je ne la laisse pas se reposer pour attaquer ma descente. Je me dis qu’elle va me rattraper.
Elle ne me rattrapera pas. Dommage. On s’était dit qu’on allait s’économiser, faire cette course comme une vraie simple sortie longue du dimanche et, pourquoi pas, finir main dans la main. Ça sera pour une prochaine. D’autant que j’accélère en prévision du deuxième terril, pour ne pas me refaire bloquer par les marcheurs. Ce n’est pas toujours évident. Nous sommes partis un peu moins derrière qu’hier mais le nombre est toujours trop important pour certains passages étroits et techniques. Je croise un groupe de rock. Ca réchauffe un petit «Stones» en plein milieu d’une forêt. J’hésite entre les filmer ou faire une démo de «Air Guitar». Ca sera GoPro et aucun arrêt. Une gars en bleu nous encourage un peu plus fort que le reste du public : «allez les gars, c’est bien !!!».
Le chevalet n’est pas loin. Sans son ni lumière, en plein jour, il a l’air mélancolique de sa gloire passée. Je filme et un coureur à côté me dit «c’est bien, ça fait un bon souvenir» avec un accent qui ne trompe pas. Ces gens sont vraiment fiers de leur patrimoine et c’est un sentiment que l’on est content de partager le temps d’une course. Sincèrement.
Le public est là, comme tout le long du parcours. Cette course est visiblement une vraie grande fête populaire et le parc naturel est si beau, surtout par ce temps.
Je retrouve le deuxième terril mais je ne fais pas autant le malin que je le pensais. La fatigue est quand même là et je marche un peu plus que prévu. Après la longue descente, le premier ravitaillement va être bienvenu. Je recroise le même gars en bleu pour toujours des encouragements tonitruants. Dis donc, il est rapide ou on tourne en rond ?
1er Ravito. Après un quartier d’orange, des raisins secs et un verre d’eau, je repars pour la partie plate et longue du parcours. Je suis bien comme si j’étais dans mon petit parc de Sceaux pour ma SL dominicale. C’est plat et pas si boueux. On croise une fanfare qui joue «où est passé la grande échelle», je chante le refrain avec eux. Ca me rappelle les bandas de mon sud-ouest. Sauf que là j’en suis loin. Un peu plus tard ce sera carrément un orchestre de jazz assis au milieu d’une clairière. Puis des sonneurs de cornemuse. Décidément, c’est éclectique l’animation ici. A part ça, nous abordons une longue ligne droite de plusieurs kilomètres un peu monotone. Un gars en VTT nous annonce que le premier du 67 km kilomètres vient d’arriver. Aucune chance que nous puissions le rattraper donc :-). Un 2ème ravitaillement avec raisins secs et orange puis un 3ème seulement 3km après. J’avale un gel «Coup de fouet» pour la fin.
Il faut attendre le 14ème kilomètre pour retrouver un peu de dénivelé et une belle forêt comme je les aime. Un peu magique. D’ailleurs le gars en bleu est encore là avec les mêmes encouragements. C’est clair, j’ai encore affaire à un elfe des bois (cf. mon CR de la semaine dernière). Je le filme et il me rétorque «mais non c’est vous le spectacle».
Nous sommes tout près du 3ème terril. Celui-ci est entièrement boisé. La pente est raide mais les racines constituent des appuis beaucoup plus solides que pour l’ascension du Sabatier Sud. Le «coup de fouet» fait son effet, pile au bon moment. La descente est aussi plutôt sympa et on peut relancer quasiment jusqu’à la fin de la forêt et la traversée du parc où nous nous sommes échauffés. Un rapide coup d’oeil à mon GPS m’indique que la barrière des 1h30 est encore jouable. Mais j’estime mal le reste de la distance à parcourir. On contourne le site pour retrouver la grille d’entrée du château. Je passe la ligne à 1h32 … quoi ??? Pas encore ces deux minutes. Non pas cette fois, mon chrono officiel est en fait à 1h33. Mais une moyenne à 10 km/h ce qui compte tenu du temps perdu au départ n’est pas mal. Sur la partie longue et roulante de plus de 6km, je suis même en dessous de 5mn/km donc en allure semi relativement stable.
Mon GPS indique 155m de D+. On est loin des Alpes mais c’était chaque fois sur de très courtes distances. Il parait que sur le 67, certaines pentes de terrils atteignent 30%. J’ai du mal à figurer ce à quoi cela peut ressembler. Mais 7 terrils c’est tentant quand j’aurai le niveau pour la distance … dans quelques années.
Ma chérie arrive à 1h38. 5mn après. Je suis derrière la ligne avec la GoPro pour l’accueillir et l’embrasser. L’écart entre nous est de moins en moins significatif mais elle est très fatiguée et avoue morfler depuis au moins le 4ème kilo. Elle a un bon mental ma femme. Deux week-ends enchainés à 25 km de trail, pour notre niveau, c’était un challenge.
Après le traditionnel passage au gymnase local pour la douche, à l’arrache, la récupération de nos magnifiques t-shirts Kalenji, quelques emplettes dans leur stand (un autre t-shirt très technique, rouge et noir, superbe avec le logo de la course, un collant fashion pour Nanoo), il est temps de prendre un bon déjeuner. Pas celui des coureurs. J’ai jeté par erreur l’enveloppe avec le ticket. Il est tard. Ça sera de nouveau le Courtepaille de la ZAC avant de rejoindre l’autoroute. Le ciel est bleu mais, juste au moment de passer devant le panneau «Région Picardie», des gouttes tombent sur le pare-brise. Nous quittons la région Nord-Pas-de-Calais et sa chaleur. Paris nous accueillera sous une averse. Voilà pour les clichés.
Les liens de la Course des Terrils :
- Le site de la course
- Les photos officielles offertes par Kalenji
- Le CR des Allumés Greg Runner (41’36 » au 9km)
- Le CR des deux courses par Clem Running
- Le CR des Allumés par DD2012’s
- Le Parc naturel régional de Scarpe-Escaut
Sans oublier mes vidéos de la course
Tu assures comme un chef en CR, j’espère que tu vas continuer.
Merci. Je préfèrerais assurer en trail mais bon, j’ai pas autant d’entrainement que pour le bla-bla à l’écrit 🙂
Pingback: La course des terrils 2013 – Vidéos | Endomorfun
Bonjour Jean-Guillaume ! Bravo pour tes 2 très belles courses et pour ce récit, nous nous sommes peut être croisés en haut d’un terril qui sait (surement plus sur les allumés, vu ton temps sur l’authentique il y a peu de risque ^^). Je m’y retrouve complètement dans tes mots !
A bientôt et continu ainsi !
See U
Clém
Merci. Ton CR est top aussi (et la photo d’illustration est vraiment géniale). Je l’ai ajouté dans les liens en fin de billet. J’ai aussi monté une première vidéo (la seconde sur l’authentique suit) http://endomorfun.fr/2013/10/la-course-des-terrils-2013-videos/
Pingback: dd2012's BloG » Course #17 – Course des terrils – Les Allumes 2013
Bonjour, et bravo,
ce qui me prends toujours au dépourvu sur ces courses, sur le terril de Sabatier qui est bien large pourtant, tout le monde monte droit dans la pente…Ce qu’on s’amuse jamais à faire en montagne, ok la montée est courte.
Je vous conseille la « Night Trail » à Frameries (Belgique) à 20km de Valenciennes.
Plus de terrils, 80% sur la nuit, plus longue, plus technique, et moins de monde (moins d’ambiance aussi c’est sur)
bonne route
Merci pour le plan. Vu que la course des Allumés n’a lieu que tous les 5 ans, c’est pas mal d’avoir une autre course de terrils nocturne à proposer. Bon si c’est fin Mars, je passe mon tour pour 2014 (Marathon de Paris début Avril).
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