[Récit & Vidéo] Laugavegurinn Ultramarathon 2014 – Highway to heaven
D’après le guide Lonely Planet, le Laugavegur, chemin des sources chaudes, est considéré, comme un des plus beaux sentiers de randonnées au monde. Il part du sublime site de Landmannalaugar, avec ses montagnes multicolores et ses fumerolles, et va jusqu’à Thormosk, près du glacier Eyjafjallajökull, celui du fameux volcan qui a paralysé le trafic aérien en 2010.
Après un premier voyage en Islande en 2012 et un trop rapide passage d’une journée à Landmannalaugar, Anne-Claire et moi nous étions juré de revenir dans cet endroit envoutant. Et pourquoi pas faire le Laugavegur complet en treking. Cela prend à peu près 4 jours.
Plus tard, je découvre qu’il existe une course, l’Ultramarathon du Laugavegur. C’est encore mieux. Pour nous c’est une première, allier notre récente passion du trail running à celle plus ancienne du voyage. Nous sommes en 2013, les inscriptions commencent en Janvier 2014, nous avons le temps de réfléchir à ce projet un peu loin de notre niveau de l’époque, avec nos trails de 25 km maximum.
Cela devient vite le premier objectif majeur de l’année : faire ce trail ensemble et, pourquoi pas, finir main dans la main. Jusqu’à présent, nous avons fait nos courses chacun de notre côté. J’avoue envier un peu les Lapins Runners qui vivent des aventures un peu folles ensemble, comme le Marathon des Sables.
La préparation
Je ne reviens pas sur les 3 premiers mois de l’année, le Marathon de Paris de Madame, la blessure pour Monsieur. Début Avril, tout est organisé en vue du 12 juillet. A partir d’un plan d’entrainement pour trail long, récupéré sur le site conseils-courseapied.com, et en choisissant, à la carte, les séances pertinentes chez Urban Running, nous montons progressivement en niveau. Le Lozère Trail de début Juin sert de trail intermédiaire. Pour moi, ce sera l’assurance de dépasser une distance psychologique sur un 45 km, Anne-Claire ayant déjà fait cela sur marathon. Notre planning de sorties longues est une pyramide classique. En incluant quelques sorties avec les amis à St-Cloud, Fausses-Reposes, Verrières ou autre. Et même une sortie en duo aux 25 Bosses de la forêt de Fontainebleau.
Physiquement, la caisse est là. Il reste à régler l’aspect psychologique de la course en couple. Je m’entraine comme une brute, avec beaucoup de vélo, de natation, de PPG et toute la gamme de séances de course : VMA, seuil, côte, fartlek … Anne-Claire fait surtout les séances d’Urban et les sorties longues. Elle a du mal à reprendre après la longue préparation du marathon. Mais le Lozère Trail est là pour rebooster et constater les aspects qu’il reste à travailler. Un mois avant l’échéance.
Nous prévoyons que dans la tourmente de cette difficile épreuve, notre mental donne lieu à des « prises de bec », des engueulades, des menaces de divorce … Anne-Claire insiste sur le fait qu’elle va à un moment vouloir s’enfermer dans sa bulle et ne plus m’entendre. Mettre la musique à fond et oublier que je suis le roi des pipelettes, un geek fini de l’entrainement et de la planification en tout genre. Lors de nos sorties ensemble, j’essaie de lui dire qu’elle doit prendre l’habitude de me détester en silence. Que de toute façon, je sais qu’elle s’accrochera et quelle a les capacités physiques de faire cette course et, surtout, au même niveau que moi. Je peux n’être qu’un lièvre, un repère à suivre.
Le plan de course
Le site de la course donne des indications précieuses aux débutants sur la façon de gérer la course. Le profil est simple.
Une longue montée jusqu’au refuge de Hrafntinnusker suivi d’une grande descente jusqu’au refuge du lac Álftavatn. Ensuite, un parcours assez roulant jusqu’au refuge de Emstrur puis un passage alternant roulant et technique jusqu’à la fin.
Cela donne en distances relatives :
- Environ 20% entre Landmannalaugar et Hrafntinnusker (10 km, 500m de dénivelé positif global. Je mesurerai plus de 900m d’ascension arrivé en haut, soit presquela moitié du D+ total).
- Environ 20% jusqu’au lac (12 km, quelques bosses, un peu de plat mais dans la neige et le vent glacé et une descente de -300m de négatif sur moins d’1 km). La première barrière horaire de 4 heures est à ce ravito.
- 30% entre le lac Álftavatn et Emstrur (16 km de roulant avec quand même quelques traversées de rivières pour se geler les pieds, voire les mollets, voire les genoux). La 2ème barrière horaire de 6 heures est à ce 38ème km.
- 30% pour finir les derniers 17 km avec pas mal de rivières, de descentes techniques et quelques bosses.
Secrètement, je prévois un objectif à 8 heures. Cela donne les temps de passage aux différents check-points/ravitos à 1h36, 3h12 et 5h36. Le dernier étant un peu juste pour une barrière horaire à 6 heures. Je note tout cela sur l’image du profil que j’imprime et glisse dans ma poche. On est à presque 7km/h, il ne va pas falloir trainer sur les parties roulantes, vu que l’on va surement tomber à 5 voire 4 km/h sur la première montée, que l’on connait pour l’avoir fait en rando – un petit single sans aucun possibilité de doubler – et les différentes bosses constituant les 1900 m de dénivelé positif.
Le 12 Juillet
Depuis Reykjavik, nous devons prendre un bus spécial qui part à 4h30 du matin. C’est donc un levé à 2h45, après une nuit trop courte, et une bonne petite demi-heure de marche dans le froid, avec tout notre barda, pour rejoindre la patinoire et attendre fébrilement avec les autres concurrents. Nous avons un dossard vert, le 3ème groupe, celui dont l’objectif est supérieur à 8h. Les plus ambitieux sont en jaune et les intermédiaires, en rouge. Les départs étant décalés de 5 mn pour chaque vague, les cars sont également par couleur de dossard. Cela permet de jouer avec un planning serré. L’accès au camp de base de Landmannalaugar emprunte des pistes réservées aux 4×4 avec des traversées de guets assez techniques. Le bus met dans les 3 h 30. Une pause petit-déjeuner dans un refuge intermédiaire est prévue. Nous arrivons sur le site du départ à 8h30, soit 40 mn avant le départ de notre vague à 9h10, 10 mn après les élites. J’ai réussi à dormir un peu dans le bus mais connaissant les paysages que nous allions traversés, j’ai préféré admirer l’Islande.
Le temps est dans les classiques islandais. Ici il est de coutume de dire que si la météo ne convient pas, il suffit d’attendre 10 mn pour qu’elle change. Mais là, une pluie légère nous refroidit vraiment. Nous avons suivi les consignes du brief météo reçu la veille par e-mail : tenue d’hiver en plusieurs couches amovibles. J’ai à peu près les mêmes vêtements que pour la Saintélyon. Un sac d’affaire de rechange nous attend à la moitié du parcours, juste après une grosse traversée de rivière et surtout après la partie en altitude où l’on nous annonce un risque de neige. Nous avons prévu des vêtements plus légers pour la 2ème partie.
Ayant voulu filmer le départ d’une des vagues, nous nous retrouvons à l’avant de notre dernière vague. Quand le départ est donné, nous sentons bien la pression derrière nous. D’autant que, comme dit plus haut, nous abordons très vite un single tortueux où il faut parfois mettre les mains pour grimper. En randonnée, nous avions trouvé ça ludique, là ça pousse derrière. Très vite, le cardio monte. Mais heureusement, un chemin un peu plus large nous attend au milieu de cette magnifique première langue de lave.
Stairway to hell
La fameuse montée de 10 km est déjà là. Sur les vallons multicolores, au milieu des fumigènes à l’odeur d’oeuf pourri du soufre. Landmannalaugar, littéralement les sources chaudes des gens du coin. Un des plus beaux paysages qu’il nous ait été donné de voir. Les rouges et ocres sulfurés alternent avec le classique mélange islandais, le noir des langues de lave, bardé du vert fluorescent des lychens et des mousses. L’artisan de ces paysages n’avait pas la notion de l’harmonie des couleurs. Tout semble saturé comme un mauvais filtre Instagram. C’est l’amour de cette vision de carte postale permanente, même sous un ciel maussade, qui nous a conduit ici. Ca aide à ne pas flancher.
Plus on monte, plus le ciel s’épaissit. Le brouillard se fait plus présent. Egalement un classique islandais. Les longues plaques de neige apparaissent. Il y en a même une qui est un piège, de la glace fondue trop fragile avec de l’eau en dessous de la croute cassante. De quoi inaugurer une longue série de « mouillage » de pieds gelés. Le vent latéral ramène sur nos visages la pluie qui n’a pas cessé. Nous sommes en Juillet. L’année dernière, à la même époque, nous étions en train de passer de la plage aux « gelati » en Italie. « Tough weather » me hurle un pseudo-anglophone de je ne sais quelle nationalité. « It’s the moins that on puit dire » ne lui répondé-je pas mais n’en pense pas moins. Tout le haut de la seule vraie altitude du parcours sera de cette nature, avant et après le sommet. Presque 10 km de simili-blizzard. On y croise une stèle hommage à un jeune randonneur qui est mort dans le vrai blizzard, celui de l’hiver. Ca donne le moral. Le vent est tellement fort que je ne remarque même pas que ma GoPro est tombé de mon sac. Une concurrente du groupe rouge que nous venions de dépasser me rattrape pour me la rendre. Je ne suis même pas sur qu’elle ait entendu quelque chose à mes remerciements.
Nous parvenons au refuge Hrafntinnusker (trop content de faire un CR écrit et ne pas avoir à prononcer ces noms à l’oral). À peine 1100 m d’altitude, en 1h22. C’est presque une bonne surprise dans le brouillard. 14 mn d’avance sur mes prévisions. Tout va bien. Un morceau de banane et un verre d’eau plus tard, nous repartons. Il faut dire que la température n’incite pas à flâner.
Il nous faut une heure de plus pour aborder la grande descente et enfin un changement de climat. Et de paysage. Le blanc de la neige fait place au gris foncé et or, les deux composants de la cendre volcanique. Le sol devient sablonneux voire boueux. Je jette un oeil à mes chaussures, on dirait que j’ai mis les pieds dans du ciment. La longue descente fait du bien. Anne-Claire y va de ses « Youhou » favoris. Le moral est toujours excellent. Nous avons comme une impression d’aventure avec cette épreuve météorologique passée. La vallée verte, avec au loin le lac Álftavatn, arrive au bout de ces 3 heures. Encore bien dans les temps prévus, avec presque une heure d’avance sur cette première barrière horaire. La pause est un peu plus longue. Il faut penser aux toilettes. Les refuges de ce trek sont très bien équipés. Heureusement parce que se cacher derrière un arbre est impossible en Islande, qui plus est dans le paysage où l’on est. Les arbres n’existent pas, ou alors à l’état nain.
Rolling down a river
En été, ce sentier est un des plus fréquentés d’Islande par les randonneurs. Tous ces randonneurs sont notre seul public. Mention spéciale à cette bande de français très enthousiaste qui ne saura jamais combien leurs hurlements d’encouragement nous ont fait du bien.
J’ai comme une inquiétude, vu notre manque d’expérience, pour arriver à la 2ème barrière dans les 3 heures suivantes. Mais le parcours s’avère vraiment roulant. Si l’on exclut les nombreuses hésitations pour les passages de rivières. « Par là, c’est moins profond – Non par là ». Au final, on finit toujours les pieds gelés mais en courant cela sèche vite. Merci nos Saucony Xodus, à la piètre étanchéité mais au séchage rapide. Et puis ça fait partie de l’aventure. Il faut tantôt passer sur une échelle couchée en travers de la rivière, tantôt y aller franco sans réfléchir et, pour la plus grande, s’aider d’une corde à cause du courant assez fort.
De l’autre côté de celle-ci se trouve nos sacs de rechange. Nous avons tenu 4h pour cette première moitié du trajet. Nous décidons de changer tout ce que l’on peut : t-shirts secs, short et cuissards à la place des collants longs et bien sur chaussures et chaussettes. Avec l’engourdissement du froid, nos gestes sont maladroits et lents. Au total, nous perdons plus de 20 mn avant de repartir. Cette fois c’est une piste. Nous y croisons des 4×4, des VTT et même, ô miracle, des habitations, des fermes avec des chevaux. Il nous reste 10 km pour rejoindre le check-point de la deuxième barrière. Mais notre allure est plutôt bonne, boostée par ce petit plaisir luxueux (et couteux en temps) d’être un peu au sec. On maintient du 9 à 10 km/h de moyenne tout le long. Je suis obligé de contrôler que l’on ne se laisse pas aller à 11/12 km/h. On essaie de ne pas trop se « cramer », il reste 28 km quand même. Ce passage, un peu long et finalement le plus monotone du parcours, nous donne l’occasion de souffler un peu. Point d’engueulade, de menace de divorce … tout ce dont nous avions peur. L’Islande et sa nature ardue se sont chargés de maintenir notre attention sur la course.
Anne-Claire n’a aucun problème à me suivre. Elle est même souvent un peu trop rapide. Rien à voir avec certaines de nos sorties longues. Il semblerait que j’ai osé dire quelque chose sur son «marathon» qui l’aurait piquée. Un truc dans le genre « oui bon ton marathon à côté hein … ». Je la connais, elle a sa fierté. Tant mieux. J’ai aussi remarqué que sur les derniers entrainements, elle avait repris de la patate. Tout ça pour dire, que nous sommes en phase. Même si elle se plaint de son genou un peu raide dans les descentes qu’elle a pourtant l’habitude de dévaler sans se soucier le moins du monde de leur technicité.
Un gout de paradis
Nous sommes à 5h38 de course quand nous atteignons le dernier check-point. A peine 22 mn avant la barrière des 6 heures mais toujours dans mes objectifs, malgré l’arrêt prolongé au rechange. J’en suis surpris moi-même. 38 km et nous n’avons pas flanché. Le temps s’est montré plus clément dans la partie roulante. On y aurait même vu un rayon de soleil ou deux. De loin, nous voyons un premier glacier. L’arrivée se fait tout prêt de deux glaciers, dont l’Eyjafjallajökull (Eya-fia-tla-yo-keutl). Nous prenons le temps d’une vraie pause. En plus il y a du Coca, des Bounty et des Snikers. On se gave un tout petit peu. Et c’est reparti. Cette fois dans un paysage bien vert avec beaucoup plus de végétation, même s’il reste des passages dans le désert noir de cette zone de volcans. Le relief se fait plus accidenté, avec des rivières superbes dans leurs canyons creusés. Plus rien à voir avec les couleurs de Landmannalaugar. Les 17 derniers km seront finalement très touristiques et techniques. Et pluvieux.
Dans un dédale de rocher, nous suivons un groupe qui nous fait prendre un chemin plus escarpé. Erreur. Les groupes que nous avions dépassé ont pris un raccourci et sont devant nous. Nous n’avons pas du perdre plus de 3 mn mais c’est une malédiction du trail. Il faut au moins se perdre une fois avec un groupe. Anne-Claire commence à reprendre la plupart des gens devant nous. Mais dans la dernière grosse montée, elle ralentit.
Après la dernière rivière nécessitant une corde, nous abordons le sentier final. Sentier bordé d’arbres dont certains ressemblent … oui oui … à des oliviers. En Islande ? Hallucination de fin de course ?
L’arrivée se fait dans une prairie au refuge de Hùsaladur. Avant d’y parvenir, je propose un sprint main dans la main à Anne-Claire. Elle refuse d’accélérer mais va pour le main dans la main.
8h17mn56s au scratch, 8h07mn56s au réel. Nous avons manqué de peu les 8 heures mais à ce moment, ça n’a plus grande importance. Il y a quelques mois, nous n’étions pas sur de pouvoir finir.
Nous sommes 267 et 268ème sur 330 arrivants. La speakeuse a du mal à prononcer « Anne-Claire Carol-Bilo from France and euh … Jean-Gouilôme Bilo from France » (il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que les islandais qui ait le droit de se moquer de nous quand on essaie de prononcer leurs noms). On nous couvre d’une serviette blanche et on nous remet une médaille au design très viking. Direction, le café chaud, le bain chaud dans la source chaude, la douche chaude, l’agneau grillé chaud … le repos, les vacances.
J’apprendrai plus tard que le premier est arrivé en 4h07. Mais renseignement pris, le gars vaut 2h25 au marathon. Et vu son nom, enchainement de consonnes qui finit par « son » pour « fils de », il est un peut plus viking local que nous. D’ailleurs, il a tout fait en manche courte et short. Je pense à tous mes amis et à mes coachs qui pourraient briller sur ce trail finalement roulant sur une grosse partie, à condition de gérer l’horreur météorologique possible dans les 20 premiers km.
Pour ma part, j’ai un petit blues de « finish line ». Nous avons tellement préparé cette course, elle s’est tellement bien passé au delà de nos espérances, mais surtout de nos craintes. Même si nous avons 2 semaines à passer dans ce pays que l’on adore, cette course magique me laisse un brin nostalgique.
Une chose est sure. Je la referai. Je la gèrerai mieux. J’ai à peine la fatigue normale d’une sortie (très) longue. Le moral à 300%. Anne-Claire a trop souffert de son genou sur la fin pour avoir envie d’autre chose que de repos. Mais le lendemain, elle sera dans le même état fébrile que moi. L’envie de refaire cette course. On aura peut-être plus de chance au niveau météo. Sinon ce n’est pas grave, l’Islande on l’aime aussi sous la pluie, le vent et le brouillard.
Nous avons franchi une barre. Une barre psychologique de la distance – vivement la Saintélyon. Une barre au niveau de l’exigence des endroits où nous allons vouloir courir. Et nous avons couru ensemble pendant plus de 8 heures. Sans avoir besoin de mettre la solidité de notre couple à l’épreuve. Cette crainte devait être idiote. Mais y penser nous semblait essentiel. Elle nous a peut-être aider inconsciemment. Anne-Claire n’a même pas eu besoin de sa bulle musicale.
Bien sur, notre préparation était plus qu’adaptée à notre niveau et notre objectif. Merci Urban Running, les coachs, les amis. Merci à Jean-Christophe et Karim pour les conseils. Merci aussi à notre pote Cyril qui, fort de sa prépa pour la Diagonale des fous, nous a dispensé quelques bons tuyaux d’ultra runner.
Avec cette préparation, nous n’avons pas laissé beaucoup de place au hasard et cela s’est avéré payant pendant la course. La magie des endroits traversés a fait le reste. Comment perdre le moral dans toutes ces merveilles ?
Tak Fyrir Island !!! (Merci l’Islande).
Le site officiel de la course est ici.
PS 1 : En passant, cela fait un point de qualification UTMB de plus (donc 2 avec celui du Lozère Trail). Plus qu’un autre et je peux prétendre à la CCC ou la TDS 🙂
And now … la vidéo
Juste bravo, c’est magnifique, vivement la vidéo !
Beau récit !
Merci de nous le faire partager!
Un grand bravo a vous deux !
Je connais bien l’Islande et le Laugavegur, mais ton récit m’a donné envie d’y retourner pour courir! L’année prochaine tiens pourquoi pas 🙂
Mais n’y étais tu pas cet hiver ? (je crois avoir vu ça sur ta page Facebook, des photos de Landmannalaugar tout blanc)
Oui, j’y étais en mars, justement à Landmannalaugar et Thorsmork. L’hiver c’est autre chose (c’est splendide) 🙂
mais courir le sentier ça me tente bien!
Et cette médaille est bien sympa
Tes photos nous ont d’ailleurs donné une furieuse envie d’aller en Islande en hiver. Histoire d’en avoir une vision moins « touriste ».
Hehe, la bande de français très enthousiastes, c’etait nous!!!! Ca fait chaud au coeur de voir que nos encouragements vous ont aidé :). C’est mon cousin Bastien qui m’a dit qu’un de ses potes avait fait l’ultramarathon, et il vient de m’envoyer le lien de ce blog. Le monde est petit!!! Encore bravo (crié très fort!!), c’était pas de la tarte ce trail, meme en marchant!!
Ah yes, il m’a dit ça oui. Vous avez fait la rando jusqu’à Skogar ? Parce qu’on a fait, en rando, une partie de la fin à l’envers (en partant de Skogafoss) et c’est magnifique aussi par là. Pour des coureurs confirmés (ce que ma femme et moi ne sommes pas vraiment), ce trail n’est pas si difficile si on exclut la météo. Ton cousin a fait des courses plus dures (la Saintélyon par exemple). Je suis sur que c’est plus dur en rando, avec sa maison sur le dos, qu’en courant pendant 8h. En tout cas, merci pour les encouragements.
Bravo pour cette course! La petite bande de français qui vous encourageait, c’était nous!!! On ne savait pas si ça motivait vraiment les coureurs, mais à vous lire, ça nous fait un plaisir fou de savoir qu’on vous a un peu soutenu dans cette formidable épreuve! Encore mille bravo!
Merci à vous !!!
J’ai ajouté la vidéo en fin d’article.
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